Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Liens

Recherche + Archives

Archive : tous les articles

Pensée du jour ... bonjour !
"Ceux qui médisent derrière mon dos, mon cul les contemple." (Francis Picabia)

d'intimité hein, pas petit coin tout court
en moi...

j'avais écrit tout un article pour exprimer mon malaise, et comme par hasard il s'est perdu.
alors j'ai condensé, un poème ça prend moins de place et c'est moins clair.

En moi.

comme si une partie de mon coeur m'était arrachée de force
et que l'étincelle de vie si précieuse s'était éteinte
sous le souffle du vent de la solitude

et quand je sens ta peau contre la mienne
ton odeur qui me nourrit, me rassure
quand tes larmes coulent dans mes veines
que les derniers instants deviennent trop durs
quand le bonheur de se voir
devient la déchirure de se quitter
tu pars avant qu'il ne soit trop tard
que rien ne puisse nous séparer

c'est comme si l'essence vitale, la force en moi se mourait
parce qu'on l'arrache de mon ventre où ta vie respirera un jour
comme si malgré les liens tendus qui nous rongent la peau
malgré la déchirure, il fallait fermer les yeux sur la douleur
serrer les dents à en saigner
m'a-t-on autorisée à crier, quand les mots viennent résonner si fort dans ma tête ?
ai-je le droit de le montrer, quand malgré tout je n'arrive pas à voir plus loin ?
est-ce toujours un doute, quand on se demande si on aura la force ?
ai-je le droit de me poser des questions quand mon coeur ne veut pas douter ?

j'ai comme besoin de fermer les yeux pour retenir des larmes amères
prendre chaque parcelle de doute, la tordre et la jeter à terre
courir sans rien voir pour savoir combien de temps il faut pour tomber
dériver dans les nuées d'infini pour se perdre à jamais

et quand il faudra de la force pour lutter j'en aurai
mais ne me demande pas de croire que je tiendrai
quand l'amertume de mes larmes vient te ronger
tu n'imagines pas combien je veux m'effacer

et le cri du coeur d'une voix déchirée
j'aurais tellement aimé ne pas naître
ne pas exister pour ne pas devoir disparaître
ne pas prendre le risque de blesser en existant
ne pas vivre pour ne pas ressentir chaque instant
peut-on humainement être heureux d'exister
quand on sait tout le mal qu'on fait ?
j'ai comme un malaise et l'impression d'être en trop
de ne pas assez donner pour compenser ce que je prends
ai-je le droit de douter ?

Délire solitaire de Katja, le Vendredi 21 Mai 2004, 21:35 dans la rubrique "Some thoughts".