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Pensée du jour ... bonjour !
"Ceux qui médisent derrière mon dos, mon cul les contemple." (Francis Picabia)
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Alone on the net....
Je suis là, je suis assise en face de mon écran, abrutie, dans les vappes, fidèle à moi-même dans cette posture tellement courante chez moi, les yeux explosés rivés sur l'écran, les bras courbaturés, des crampes dans les doigts, les jambes qui me font mal à force de rester immobile... Enfin vous l'aurez compris, jeme désagrège lentement devant mon écran. Enfin c pas si grave, ça m'arrive au plus 2 fois par semaine, avant c'était tous les soirs, jusqu'à 3h du matin, j'vous raconte pas les cernes et la démarche de zombie le lendemain.... Non non, je suis contente, je me suis affrachie de cet esclavage, de cette torture mentalement destructrice qu'est le net..... je me shoote à petites doses maintenant, c'est mieux ! Me voilà donc à écrire cet article, alors que j'ai encore plein plein plein de leçons à réviser, mais que j'ai pas envie de le faire, me voilà avec ma verveine posée sur le bureau en train de refroidir, me voilà avec mes crampes, mes courbatures, mes cheveux qui partent dans tous les sens, mon pyj pas assorti, me voilà à vous écrire..... bon maintenant que j'ai brossé le tableau, on va voir si j'ai quelque chose à dire.... Après une petite sieste réparatrice de 17h30 à 18h30 (normal koi) après une dure journée qui a commencé par de la musculation (c'est nouveau, maintenant en sport on fait d'la muscu .... on aura tout vu!) et un cours de danse ..... éprouvant, donc, disais-je, après cette sieste réparatrice (je me suis levée comme un zombie et il m'a fallu une demi-heure pour sortir du coltard mais bon), je me suis courageusement mise à faire mon expression écrite d'anglais, sur un sujet hautement intellectuel, passionnant et à la limite de la philosophie, je dirais même plus à la frontière du réel .......... attention les mirettes, les sujet était ... "Pour ou contre vivre dans un village ?"Hum vous voyez l'ampleur ......... du désastre. Donc, j'ai mis plus d'une heure à argumenter sur le fait que c'est VAAAAAAACHEMENT bien ou VAAAAAAACHEMENT pas bien de vivre dans un village pour plein de bonnes raisons dont je n'ai strictement rien à faire... comme les fruits frais, les bus etc. Sinon, je vais vous montrer le résumé que j'ai eu envie de faire pour le livre "Des fleurs pour Algernon" quand je l'ai fini, j'ai écrit ce texte hier. J’écris, parce que j’en ai besoin. Je viens de finir " Des fleurs pour Algernon ", et j’ai besoin de dire ce que je ressens. C’est bizarre, et en même temps, assez normal. Ce n’est pas la première fois que je me sens étrange après la lecture d’un livre, mais c’est la première, et le seule et unique fois je crois, que je me sens comme le héros. C’est aussi bizarre de se dire ça. Le héros, lui, n’est jamais comme moi. Soit il est arriéré mental, et je crois, du moins j’espère ne pas être comme lui, soit il se retrouve un immense génie, un niveau de connaissances et d’intelligence jamais atteint, et ça, je ne le comprends pas plus. Et pourtant, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, j’ignore ce qui m’a fait ressentir ça, mais je me sens comme lui. Je l’ai suivi de sa bêtise à son intelligence, et, toujours, j’ai pu le comprendre. Miracle d’écriture, réussite de la part d’un auteur, de faire ressentir ça. J’en suis impressionnée, mais aussi, et encore plus, bouleversée. J’ai momentanément interrompu ma lecture au milieu du livre, pour une raison comme une autre, j’avais faim. J’en étais à ce moment du livre où Charlie était d’un niveau d’intelligence extraordinaire, dans le sens positif. Mais, comme il l’a été souvent répété dans le livre, en plus d’être devenu intelligent, Charlie est devenu arrogant, orgueilleux. C’était tellement fort, dans l’écriture, que j’en suis venue à ressentir la même chose que lui. J’en ai un peu honte, comme lui dans le livre. Je regrette, mais j’ai été tellement prise dans cette histoire, que je n’avais qu’elle à la bouche. Je crois que j’aurais eu du mal à finir ma journée sans avoir fini le livre. Et puis, je me suis fait peur, en même temps que j’ai eu peur pour Charlie. J’ai sursauté à la première faute de syntaxe que j’ai vue depuis longtemps dans le livre. Puis, j’ai eu un mouvement de recul à chaque faute, d’orthographe, de conjugaison, chaque faute me faisait regretter, pour Charlie, un Charlie qui n’a jamais existé, mais à qui on s’était attaché, à qui on s’était identifié. Et c’est dur, mais on redevient bête avec lui, on redescend lentement, aussi étrangement qu’on était monté, de ce piédestal que nous avait semblé être ce Q.I. supérieur. J’ai un peu mal pour lui, quoique cela ne serve à rien, puisqu’il ne se rend plus compte de ce qui lui arrive. Tous ces gens qui se sont moqués de lui, qui l’ont haï, il les aime à nouveau, il les respecte. De son voyage vers l’intelligence, il a ramené quelques conclusions, mais aussi quelques réactions qu’il n’avait pas avant. Il regarde, comme il le dit, " un magazine avec des femmes nues dedans ", et c’est tout ce qui lui donne du plaisir. Et à ce moment-là, on se demande vraiment à quoi a bien pu lui servir cette expérience. Oui mais on se rassure, quand il dit que " c’est mal, je vais arrêter d’acheter ça ". Après tout, peut-être qu’il redeviendra comme avant, avec juste ce souvenir d’avoir été " un télijan ", un jour, d’avoir vécu des choses, même si il a l’impression que c’était quelqu’un d’autre, qu’il regardait à travers une fenêtre. Et pourtant, ça fait mal, il s’est dédoublé, l’espace d’un moment, et on se demande si le Charlie Gordon arriéré a vraiment besoin d’un reste de schizophrénie avec toutes ces choses qu’il ne comprendra plus, mais qui le hanteront peut-être. Voilà, bon, j'avoue, c'est pas ce qu'il y a de plus court, mais bon je peux pas m'empêcher de faire des kilomètres de lignes juste pour dire 3 mots...... à bientôt !!!!!!!!!!!!!!!! Délire solitaire de Katja, le Jeudi 13 Novembre 2003, 00:06 dans la rubrique "Premiers articles".
Cris du coeur :
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à 00:40