Bonne grosse petite déprime.

Pfffffff

J'fais rien, j'ai rien envie de faire. Je regarde derrière moi et je vois deux semaines de vacances tellement pleines que je suis encore plus crevée qu'en cours. Je regarde devant moi et je vois ...... les cours. Lundi, tout recommence : se lever tôt, prendre le bus, aller en cours, se retenir de dormir, les gens lourds autour, les 2h minimum de devoirs chaque soir, le temps pourri, les gens qui dépriment ....

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J'ai envie de m'enfermer chez moi, et de plus sortir. J'ai envie de péter tous les miroirs parce que ma tronche m'énerve, j'ai envie d'oublier, j'ai envie qu'on m'oublie.

J'me sens comme un automate : marche, respire, mange, travaille. Un rien m'énerve et rien ne m'amuse, et surtout, et c'est ce qui est le plus intolérable

mon humeur rejaillit sur mes relations avec les autres.

Déprimée, déprimante. Tout m'énerve, j'énerve tout le monde. A la limite, être mal, c'est mon problème, mais j'ai toujours eu le stress et la mauvaise humeur communicatifs, j'ai peur de m'être rendu compte trop tard que j'ai été déprimante toute la journée.

J'écris des poèmes pleins d'amertume alors que tout est pour le mieux. Et, quelquefois, en plein milieu d'une activité, je lève la tête et verse quelques larmes, je sais pas pourquoi, j'ai come un remords, un regret. J'aimerais être quelqu'un de bien, j'aimerais être celle que les autres rêvent et attendent que je suis. Je sais que, tous, je les décevrai un jour. Je sais qu'ils finiront par m'en vouloir, parce que je ne suis pas à la hauteur.

Et ce qui me tue, c'est que je suis là, triste, et stupidement tournée vers moi-même alors que les autres ont plus besoin d'aide que moi. J'aimerais aider, mais je ne suis que moi. Désolée. Vraiment.