On a tenté de me museler.

On m'a retiré ma liberté d'expression, on m'a recluse dans un endroit tellement au milieu de nulle part que j'ai un fou rire dès que je dois dire "c'est chez moi, c'est là que je vis ... eh oui contrairement aux apparences, on peut y vivre". On m'a condamnée aux travaux forcés, et, horreur suprême, on m'a condamnée à dormir dans la même chambre que ma soeur.

Mais me revoilà. Blessée, torturée, déchirée, vidée, mais portant en moi l'ultime étincelle de vie, celle qui fait qu'il faut que je parle. Il faut que vous savez (ouais bah y'a des séquelles, et alors?).

J'ai lutté contre les éléments (parce que ça caille ici mine de rien), j'ai lutté contre la douleur (je me suis pété un ongle), j'ai lutté contre ma soeur (qui me saoule profondément en ce moment même à essayer de lire ces quelques mots salvateurs). Mais

je suis back (et je suis pas contente mouhahahahaa).

Je suis prête à tuer pour surviver dans ce milieu hostile et inconnu, entouré par des champs (beaucoup de champs) dont on ne sait pas ce qu'ils recèlent (je suis partisane de la théorie des services secrets souterrains qui complotent contre ma vie et tout et tout. Et c'est là que Pierce Brosnan entre en scène d'ailleurs eh eh eh). Mais n'oublie pas, lecteur, je risque ma vie, mais je tiendrai bon.

Mais je m'en fous, dans un mois je squatte définitivement chez mon N'amoureux. Et toc.

(et à bintôt pour de nouvelles zaventures)